Qu’est-ce qu’une analyse calorimétrique par DSC et pourquoi en demander une ?

Lorsqu’on est une entreprise qui produit des plastiques ou de la céramique, on peut être amené à vouloir connaître les caractéristiques des matériaux utilisés. Si par exemple, on a affaire à un matériau qui possède une stabilité thermique incompatible avec l’usage qu’on lui réserve, cela peut en effet devenir très problématique. Et pour cela, on va réaliser une analyse calorimétrique par DSC. Mais, qu’est-ce que c’est concrètement et quels sont les secteurs impliqués par ce type d’analyse ?

Qu’est-ce que la DSC ?

La DSC, ou “Differential Scanning Calorimetry”, est une technique qui permet de mesurer la quantité de chaleur absorbée ou dégagée par un échantillon lorsqu’il subit une variation de température. Son principe n’est pas difficile à comprendre : il s’agit principalement de comparer la courbe de chaleur de l’échantillon à celle d’un matériau de référence. C’est comme cela que l’on détermine les transitions thermiques du matériau utilisé à l’instar de la fusion, la cristallisation… 

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En somme, l’analyse DSC permet d’obtenir des informations sur la stabilité et les propriétés thermiques d’un matériau donné.

Dans quels cas demander une analyse par DSC ?

La DSC est une technique très utilisée dans les domaines de la plasturgie et de la céramique, car elle permet de caractériser les polymères et les céramiques qui sont souvent soumis à des variations de température lors de leur fabrication ou de leur utilisation. Elle peut ainsi aider à optimiser les procédés de mise en forme, à contrôler la qualité des produits finis, à identifier les défauts ou encore à comparer les performances de différents matériaux. Car oui, avant de se mettre d’accord sur un matériau à utiliser dans la tech, on effectue des comparaisons pour sélectionner ce qu’il y a de mieux.

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 La DSC est également utile pour d’autres secteurs comme la pharmaceutique puisqu’on a aussi besoin d’étudier les effets d’excipients variés par rapport à la performance des médicaments. Il en va de même pour la cosmétique ou encore l’agroalimentaire où la conservation des produits est capitale.

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