La mise en fourrière d’un véhicule résulte en temps normal d’une infraction au Code de la route. Il peut s’agir notamment d’un véhicule qui est mal stationné et qui gêne la circulation, un excès de vitesse supérieure à 50 km/h ou encore un défaut d’assurance. Même si vous êtes sur place, vous ne pouvez pas vous opposer à l’enlèvement de votre voiture : vous risquez en effet 3 mois d’emprisonnement et 3750€ d’amende. Mais une fois le véhicule placé en fourrière, que faire ?
Le cas où votre véhicule a été retiré il y a moins de 3 jours
Si votre véhicule vient tout juste d’être placé à la fourrière et que vous avez le droit d’aller le récupérer, la première chose à faire sera d’appeler la fourrière de votre ville en vous munissant du numéro de la plaque d’immatriculation. Pour trouver facilement le numéro de téléphone de la fourrière, il existe cet annuaire en ligne. Bien sûr, vous pourriez aussi directement vous rendre sur place, mais autant vous assurer à l’avance que votre véhicule s’y trouve bien.
A lire également : Comment choisir un garage pour la réparation de son véhicule ?
Ensuite, il faudra présenter l’attestation d’assurance du véhicule ainsi qu’un permis de conduire en cours de validité. Bien sûr, vous serez dans l’obligation de régler des frais de fourrière qui dépendent notamment de la ville.
Le cas où plus de trois jours sont passés
Ne traînez pas trop après avoir reçu une notification de la part de la fourrière ou du commissariat : au bout de 10 jours, celui-ci pourra en effet être considéré comme abandonné et envoyé directement à la casse pour être détruit. D’autre part, plus vous attendrez, et plus vous paierez de frais lors de la récupération du véhicule. Il peut arriver aussi que le service des Domaines mette en vente votre automobile : dans ce cas, vous aurez encore la possibilité de le récupérer s’il n’est pas vendu, mais vous devrez vous acquitter des frais de mise en vente.
A lire aussi : Optimisez l'utilisation des taxis parisiens pour gagner du temps et éviter les embouteillages
